FR EN

Toute l'actualité d'Altij

12.11.2024 10:59

Altij & Oratio Avocats rejoint le programme “Your Experts in France”

Accompagner l'implantation des entreprises britanniques grâce à une expertise juridique en...


Cat: Droit des Affaires et de l'Entreprise, Droit des sociétés , Les essentiels, Veille Juridique
08.11.2024 23:18

Soutenez Altij & Oratio avocats au Palmarès du Droit

Notre cabinet participe au "Palmarès du Droit – Toulouse 2024" et nous avons besoin de vous !


Cat: Corporate, M&A et restructuring, Droit de la Propriété Intellectuelle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
05.11.2024 12:58

Occupation du bien social par un associé : le rappel opportun que le commodat ne peut se déduire de l’objet social

Mise à disposition d’un bien social : ce que dit la loi


Cat: Baux commerciaux & professionnels - Droit des affaires et de l'Entreprise, Droit des Personnes et du Patrimoine, Les essentiels, Veille Juridique
28.10.2024 09:10

La CNIL étend son contrôle aux entreprises hors UE collectant des données d’Européens : comprendre les nouvelles obligations RGPD

La CNIL peut désormais contrôler les entreprises hors UE collectant des données d’Européens, même...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
28.10.2024 08:24

Comment encadrer le déploiement de l'IA dans vos organisations ? Participez à notre webinaire exclusif !

Rejoignez-nous le 5 novembre 2024 pour un webinaire dédié à la gestion sécurisée et conforme de...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
23.10.2024 21:26

Questionner la conformité RGPD de son SIRH

Votre SIRH respecte-t-il les obligations du règlement général sur la protection des données ?


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit Social, Les essentiels, Veille Juridique
voir les archives ->
< Un salarié, bien que subordonné, peut être reconnu coupable de harcèlement moral envers son supérieur
05.03.2012 16:36 Il y a: 13 yrs
Categorie: Contentieux prud'homal et licenciements
Auteur : Me France Charruyer, Avocate à Toulouse - Conseil & Contentieux

"Licenciements Facebook" : tout dépend du statut du « mur » ?

Cour d'appel de Besançon, 15 novembre 2011, n°11/674 Cour d'appel de Douai, 16 décembre 2011, n°10/02317 Deux arrêts rendus par la Cour d'appel de Besançon et de Douai fin 2011 dessinent peu à peu les


Cour d'appel de Besançon, 15 novembre 2011, n°11/674
Cour d'appel de Douai, 16 décembre 2011, n°10/02317

Deux arrêts rendus par la Cour d'appel de Besançon et de Douai fin 2011 dessinent peu à peu les conditions dans lesquelles un licenciement prononcé en raison de propos injurieux tenus sur un réseau social, à l'égard de l'entreprise ou de l'employeur, peut intervenir.

Dans le premier, la Cour estime causé le licenciement d'une salariée ayant injurié sa hiérarchie, dans la mesure où celle-ci a tenu ces propos sur le « mur » de l'un de ses collègues, pour lequel aucune restriction d'accès n'avait été prévue. Pour cette raison et compte tenu de l'absence de discrétion de la salariée, la Cour estime que ces propos ont été échangés sur un espace public et a refusé de reconnaître le caractère privé de cette correspondance.

Cette décision pourrait donc laisser supposer que des propos écrits sur un « mur » dont l'accès est préalablement limité et confidentiel pourrait constituer un espace privé…

En effet, le second arrêt concerne un animateur radio dont la promesse d'embauche a été retirée, car celui-ci avait critiqué sa direction sur sa page Facebook privée. La Cour d'appel infirme le jugement de première instance au motif que la tenue de ces propos « ne constituent pas un événement irrésistible ou insurmontable faisant obstacle à la poursuite du contrat, cette rupture ne procède pas non plus d'un cas de force majeure ». Contrairement à l'arrêt précédent, elle estime qu'une telle rupture est abusive. On attend avec impatience l'avis de la Cour régulatrice pour qu'elle donne plus de cohérence à une question qui reste encore assez floue et imprécise…