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Toute l'actualité du social

23.10.2024 21:26

Questionner la conformité RGPD de son SIRH

Votre SIRH respecte-t-il les obligations du règlement général sur la protection des données ?


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit Social, Les essentiels, Veille Juridique
22.03.2024 10:34

DEEP FAKES PORNOGRAPHIQUES : Que dit la loi ?

La diffusion de deepfakes pornographiques mettant en scène la chanteuse Taylor Swift à la fin du...


Cat: Droit de la Propriété Intellectuelle, Droit des Technologies Avancées, Droit Social, Veille Juridique
12.02.2024 16:49

Congés payés : Les règles d’acquisition ont changé !

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé à son tour (2/2)


Cat: Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Droit pénal du travail , Hygiène, Santé et sécurité , Relations individuelles et contrat de travail, Les essentiels, Veille Juridique
10.01.2024 14:55

Droit social : Attention à la rédaction de l’avis d’inaptitude !

A la suite d’un avis d’inaptitude d’un salarié, l’employeur est dispensé de toute recherche de...


Cat: Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Hygiène, Santé et sécurité , Relations individuelles et contrat de travail, Veille Juridique
10.01.2024 10:39

Proposition d’un CDI à l’issue d’un CDD : une nouvelle formalité incombe aux employeurs

Depuis le 1er janvier 2024, une nouvelle procédure est en vigueur pour les employeurs souhaitant...


Cat: Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Droit pénal du travail , Gestion des départs négociés , Relations individuelles et contrat de travail, Veille Juridique
26.12.2023 16:23

Droit à la preuve face à la protection des données personnelles : peut-on tout utiliser comme moyen de preuve ?

Épisode 3 : La recherche de la vérité au prisme de la déloyauté de la preuve (3/3)


Cat: Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Droit pénal du travail , Relations individuelles et contrat de travail, Veille Juridique
25.12.2023 15:23

Droit à la preuve face à la protection des données personnelles : peut-on tout utiliser comme moyen de preuve ?

Épisode 2 : Production des bulletins de paie (2/3)


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Droit pénal du travail , Relations individuelles et contrat de travail, Veille Juridique
24.12.2023 10:22

Droit à la preuve face à la protection des données personnelles : peut-on tout utiliser comme moyen de preuve ?

Épisode 1 : Enregistrement vocal de l’employeur à son insu (1/3)


Cat: Droit Social, Contentieux prud'homal et licenciements , Droit pénal du travail , Relations individuelles et contrat de travail, Veille Juridique
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< Formation à la fiscalité française en Andorre
21.01.2016 09:26 Il y a: 9 yrs
Categorie: Droit des sociétés , Droit des Affaires et de l'Entreprise
Auteur : Me Charruyer - Avocat Toulouse - Droit des affaires et de l'entreprise

Designer un CIL pour votre entreprise : bientôt une nécessité


1/ Pourquoi ? Les données personnelles concernent les individus et les identifient directement ou indirectement. Elles peuvent figurer sur vos papiers personnels ou dans votre ordinateur, mais également dans les documents des services de l’administration ou dans les serveurs d’entreprises. <br/>Avec l’essor des réseaux sociaux et des smartphones, la vie des internautes est un livre ouvert et les sociétés se précipitent sur cet eldorado. Certaines se spécialisent même dans la création de profil, appelées data brokers. C’est dire à quel point il est important de venir protéger ces données. 2/ Un contrôle de l’usage des données personnelles ? Personne n’est propriétaire de données personnelles, celles-ci étant de simples informations, et il n’est pas non plus possible de revendiquer un droit d’auteur, car elles ne peuvent être originales. On ne peut donc, pour en contrôler l’usage, que se référer aux lois spécialisées, comme la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978.
Les individus peuvent s’appuyer sur son article 40 afin de faire modifier ou supprimer des données personnelles. Les entreprises ne sont tenues de collecter des données personnelles et conserver celles-ci que dans les conditions de l’article 6 de cette loi, tout en s’interdisant de collecter certaines données sensibles selon l’article 8. Il est alors fortement conseillé aux entreprises de désigner un Correspondant Informatique et Libertés.
3/ L’Europe et les données personnelles ? Le Safe Harbor désignait l’accord passé entre les Etats-Unis et l’Union Européenne quant au transfert des données personnelles des citoyens européens vers les serveurs des entreprises américaines. Celui-ci avait été validé par une décision de la Commission européenne du 26 juillet 2000 ayant déclaré la protection des données personnelles de cet accord adéquate au droit européen. Le 6 octobre 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne a déclaré le Safe Harbor invalide au regard de la directive européenne de 1995, relative à la protection des données personnelles (Arrêt de la CJUE, du 6 octobre 2015, affaire C-362/14, Maximillian Schrems c/ Data Protection Commissioner). Dans l’attente qu’un nouvel accord soit trouvé et afin de pouvoir continuer à effectuer de tels transferts, il est maintenant conseillé d’utiliser des clauses contractuelles types (Les clauses contractuelles types sur le site de la CNIL) ou des règles internes d’entreprises (BCR)4/ Le Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ? Le CIL est un professionnel chargé du respect des obligations liées aux données personnelles et prévues par la loi Informatique et Libertés. Cela peut-être toute personne bénéficiant d’une double compétence en droit et en informatique, étant interne à l’entreprise ou même externe à celle-ci, comme votre avocat. En désignant un CIL, les entreprises voient leurs formalités administratives se simplifier, notamment grâce à une exonération de déclaration de certains traitements.
Cette désignation reste un choix judicieux car la plupart des infractions pour non-respect de la loi Informatique et Libertés sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende, selon les articles 226-16 et suivants du Code pénal. Elle permettra de plus de montrer l’engagement éthique et citoyen de l’entreprise, tout en lui permettant de valoriser son patrimoine informationnel. De plus, le 15 décembre 2015 les principales institutions de l’UE sont arrivées à un compromis quant au règlement européen sur la protection des données personnelles. Ce règlement devrait être adopté au premier trimestre 2016 et donnerait un rôle bien plus important au CIL, transformé en Data Protection Officer (DPO). Celui-ci deviendrait alors  obligatoire pour toute entreprise traitant de données sensibles ou ayant des activités de suivi des personnes.
N’hésitez donc pas à nous contacter si vous avez besoin de conseil quant au traitement des données personnelles au sein de votre entreprise ou si vous souhaitez désigner le cabinet ALTIJ comme CIL de votre entreprise.