FR EN

Toute l'actualité sur l'ingénierie du patrimoine

05.11.2024 12:58

Occupation du bien social par un associé : le rappel opportun que le commodat ne peut se déduire de l’objet social

Mise à disposition d’un bien social : ce que dit la loi


Cat: Baux commerciaux & professionnels - Droit des affaires et de l'Entreprise, Droit des Personnes et du Patrimoine, Les essentiels, Veille Juridique
09.11.2023 11:00

Location : La location saisonnière ou location meublée de courte durée, laquelle choisir ?

D'une opportunité économique à un boulet financier ?


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Immobilier et Construction , Les essentiels, Veille Juridique
07.11.2023 14:29

Immobilier : L’avocat mandataire en transaction immobilière, un partenaire de confiance

Vous souhaitez céder ou acquérir un bien ? Vous voulez que votre projet soit le plus confidentiel...


Cat: Corporate, M&A et restructuring, Droit des Personnes et du Patrimoine, Immobilier et Construction , Les essentiels, Veille Juridique
21.09.2023 11:00

Droit du Patrimoine : Anticiper l'incapacité du dirigeant

Quels mécanismes mettre en place dans une démarche d'anticipation patrimoniale ?


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Personnes et Famille , Veille Juridique
13.09.2023 09:12

Action en garantie des vices cachés : Enfin la lumière au bout du tunnel !

La Chambre mixte de la Cour de cassation a enfin circonscrit les contours de l'action en vices...


Cat: Baux commerciaux & professionnels - Droit des affaires et de l'Entreprise, Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
24.04.2023 10:29

Succession : le rôle de l'avocat dans le cadre d'une succession bloquée

Fiche synthèse


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
06.03.2023 10:44

Cyberattaque : l’indemnisation par l’assurance conditionnée par le dépôt préalable d’une plainte pénale

État des lieux de l'indemnisation des cyberattaques et création d'un régime par la LOPMI.


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
voir les archives ->
< Le droit à l’oubli numérique : Ma vie sans mon E-moi ?
27.03.2013 17:14 Il y a: 12 yrs
Categorie: Propriété industrielle (Marques, Dessins et modèles)
Auteur : Me Nicolas Weissenbacher - Avocat Bordeaux - Conseil & Contentieux

Marques et autres signes distinctifs (dénominations sociales, noms commerciaux et noms de domaine) : de la nécessité de procéder à des recherches d’antériorités


Au moment d’entreprendre de monter un projet, vous êtes amené à vous intéresser à quatre signes distinctifs différents que sont la marque, la dénomination sociale, le nom commercial et le nom de domaine.

Or, lorsque l’on envisage de déposer une marque, d’immatriculer une dénomination sociale ou un nom commercial, ou bien encore de réserver un nom de domaine, il est nécessaire de s’interroger au préalable sur la disponibilité du signe que l’on souhaite adopter.

Si vérifier la disponibilité d’un signe distinctif ne constitue pas une obligation légale, s’abstenir de le faire s’avère particulièrement risqué et source d’un important contentieux.

Si votre marque, votre dénomination sociale, votre nom commercial ou votre nom de domaine ne sont pas disponibles, ils ne manqueront pas d’être contestés à tout moment par les propriétaires de droits antérieurs qui vous attaquerons en contrefaçon ou en concurrence déloyale, aux fins de vous interdire d’exploiter votre signe et de vous faire condamner au paiement de dommages et intérêts parfois très élevés.

Vous gagnez donc du temps et de l'argent dès le début de votre projet, quel qu’il soit, en faisant réaliser une recherche d’antériorités. Imaginez un seul instant qu'un tiers, doté de droits plus anciens, conteste votre signe distinctif. Imaginez que vous soyez contraint d’arrêter votre processus de production, de retirer vos produits des rayons, de faire radier votre nom de domaine, de revoir l’ensemble de votre communication et de vous tourner vers une nouvelle marque. Les risques et frais associés peuvent être énormes.

De la nécessité de procéder à des recherches dites de « similitudes »

S’il est fortement recommandé de recourir à un Avocat spécialisé ou à un Conseil en Propriété Industrielle, c’est principalement parce que les recherches à l’identique auxquelles vous pouvez procéder seul sur la « base de données marques » de l’INPI ou encore sur Google ne sont nullement suffisantes et ne vous garantissent en aucun cas la disponibilité de votre signe.

En effet, la disponibilité d’un signe s’apprécie au regard des similitudes avec les signes antérieurs. Sont prises en compte :
  • Les similitudes visuelles, phonétiques et intellectuelles des signes dans le cadre d’une « appréciation d’ensemble » ;
  • Les similitudes des produits et services désignés par les signes.

De la nécessité d’étendre les recherches à l’ensemble des autres signes distinctifs

L’autre raison pour laquelle il est fortement recommandé de recourir à un Avocat spécialisé ou à un Conseil en Propriété Industrielle, c’est que les recherches d’antériorités ne doivent pas se limiter aux signes distinctifs de même nature que celui que vous convoitez.

En effet, il n’est pas rare que les conflits entre signes distinctifs naissent du fait par exemple qu’une marque soit déposée alors qu'un nom de domaine identique existait déjà, ou bien encore qu’une dénomination sociale soit immatriculée alors que ce nom existait déjà sous la forme d'une marque.