FR EN

L'actualité sur la data

28.10.2024 09:10

La CNIL étend son contrôle aux entreprises hors UE collectant des données d’Européens : comprendre les nouvelles obligations RGPD

La CNIL peut désormais contrôler les entreprises hors UE collectant des données d’Européens, même...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
28.10.2024 08:24

Comment encadrer le déploiement de l'IA dans vos organisations ? Participez à notre webinaire exclusif !

Rejoignez-nous le 5 novembre 2024 pour un webinaire dédié à la gestion sécurisée et conforme de...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
23.10.2024 21:26

Questionner la conformité RGPD de son SIRH

Votre SIRH respecte-t-il les obligations du règlement général sur la protection des données ?


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit Social, Les essentiels, Veille Juridique
01.10.2024 11:14

Prix de la Donnée Data Ring : Altij soutient la recherche en intelligence artificielle

Data Ring récompense les meilleures innovations en IA et souveraineté numérique


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
27.09.2024 14:45

La CJUE confirme les sanctions financières à l'encontre de Google et Apple

Europe : Apple et Google condamnés pour abus de position dominante et concurrence déloyale


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
27.09.2024 11:24

La CNIL sanctionne CEGEDIM SANTÉ pour traitement illicite de données de santé

Traitement illégal de données de santé : la CNIL sanctionne CEGEDIM SANTÉ d'une amende de 800 000...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Informatique, libertés et vie privée , Les essentiels, Veille Juridique
22.08.2024 21:03

L’Europe se dote d'« usines d'IA » : un pas de géant pour l'innovation technologique ?

La Commission européenne s'apprête à lancer un ambitieux projet visant à établir des « usines d'IA...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
21.08.2024 15:33

Faut-il réglementer l'utilisation de l'intelligence artificielle ?

Et si l'IA, en amplifiant nos dilemmes éthiques, révélait notre incapacité à gérer nos propres...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
30.07.2024 11:44

Numérique : la stratégie du choc règlementaire

AI ACT, cloud computing, conformité RGPD, cybersécurité, NIS 2 : Notre équipe IT/DATA revient sur...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Technologies Avancées, Les essentiels, Veille Juridique
26.07.2024 09:30

Altij Avocats soutient la troisième édition du Prix de la Donnée

Altij Avocats s'engage pleinement dans la troisième édition du Prix de la Donnée. Initié par...


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Les essentiels, Veille Juridique
voir les archives ->
<  L'ouverture d'une procédure collective n'entraîne pas la fin des contrats...
18.04.2014 23:42 Il y a: 11 yrs
Categorie: Droit des sociétés
Auteur : Me Favier - Avocat Toulouse - Corporate

Dirigeants : protégez-vous !

Qu’elle soit définitive ou temporaire, la survenance d’une incapacité est susceptible d’entraver le bon fonctionnement et la gouvernance d’une société dès lors qu’elle touche la personne de son dirigeant. Pour éviter cet écueil, ce dernier dispose d’un instrument juridique trop peu utilisé : le mandat de protection future.


Qu’elle soit définitive ou temporaire, la survenance d’une incapacité est susceptible d’entraver le bon fonctionnement et la gouvernance d’une société dès lors qu’elle touche la personne de son dirigeant. Pour éviter cet écueil, ce dernier dispose d’un instrument juridique trop peu utilisé : le mandat de protection future[1]. À travers ce dispositif, le dirigeant (Président, Directeur Général de Sociétés Anonymes ou de Sociétés par Actions Simplifiées, etc…) dispose de la possibilité d’anticiper une éventuelle altération de ses facultés en désignant à l’avance un ou plusieurs mandataires chargés de veiller sur sa personne et/ou son patrimoine, dans son entier ou sur une partie seulement. L’intérêt est loin d’être anodin puisqu’en l’absence de toute organisation préalable et d’anticipation, la survenance d’une incapacité pourra engendrer une paralysie de la société et nécessairement l’application d’une mesure de protection légale (tutelle ou curatelle). Dans cette hypothèse, la réalisation de certains actes de gestion ou encore l’exercice du droit de vote aux assemblées par le curateur ou le tuteur désigné nécessitera d’obtenir l’autorisation du juge des tutelles. Or, l’obtention de cette habilitation reste soumise au temps judiciaire et à la compréhension par le magistrat de situations juridiques parfois très complexes lorsqu’il s’agit de groupes de sociétés. Le magistrat sera contraint, et cela s’entend, de ne pas statuer dans l’urgence, alors que le fonctionnement d’une société implique parfois des prises de décisions, certes mesurées et réfléchies, mais rapides. A cet égard le mandat de protection future apporte une réponse adaptée car il peut être mis en œuvre dans un délai très bref à compter de la constatation de l’incapacité. De nature contractuelle, le mandat de protection future permet donc au dirigeant d’organiser librement sa protection, dans un cadre contractuel, en désignant une ou plusieurs personnes de confiance. Il pourra ainsi envisager les pouvoirs du mandataire en vue de la réalisation d’actes d’administration ou conservatoires, mais s’il décide de le doter de la faculté de réaliser des actes de disposition, l’acte sous-seing privé, même contresigné par un avocat, laissera la place à la forme authentique. Le mandataire ainsi désigné (voire même le collège de mandataires) pourra prendre certaines décisions de nature à protéger aussi bien la personne du dirigeant et sa famille, que préserver la société. Dans le cadre de ses missions, déterminées dans l’objet du mandat, le mandataire pourra notamment mais pas seulement exercer le droit de vote du mandant aux différentes assemblées et d’une manière générale prendre part aux décisions intéressant la stratégie économique et financière de la société, toujours dicté dans l’intérêt du mandant, de sa famille et de la société. Outil de prévoyance, le mandat de protection future constitue donc une solution adaptée pour le dirigeant soucieux de préserver le bon fonctionnement de sa société et sauvegarder les intérêts de sa famille, face aux accidents de la vie. Pour autant, il ne saurait à lui seul assurer une protection pleinement efficace de sorte qu’il nous semble intéressant de prévoir également un aménagement des statuts de la société en ce sens. Mais que l’on envisage le mandat de protection future ou les clauses statutaires, il est indispensable pour le dirigeant de société de faire appel à son avocat-conseil pour l’aider dans l’exercice de cette rédaction.
[1] Loi n°2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique, JOFR du 7 mars 2007, en vigueur le 1er janvier 2009.