FR EN

Toute l'actualité sur l'ingénierie du patrimoine

05.11.2024 12:58

Occupation du bien social par un associé : le rappel opportun que le commodat ne peut se déduire de l’objet social

Mise à disposition d’un bien social : ce que dit la loi


Cat: Baux commerciaux & professionnels - Droit des affaires et de l'Entreprise, Droit des Personnes et du Patrimoine, Les essentiels, Veille Juridique
09.11.2023 11:00

Location : La location saisonnière ou location meublée de courte durée, laquelle choisir ?

D'une opportunité économique à un boulet financier ?


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Immobilier et Construction , Les essentiels, Veille Juridique
07.11.2023 14:29

Immobilier : L’avocat mandataire en transaction immobilière, un partenaire de confiance

Vous souhaitez céder ou acquérir un bien ? Vous voulez que votre projet soit le plus confidentiel...


Cat: Corporate, M&A et restructuring, Droit des Personnes et du Patrimoine, Immobilier et Construction , Les essentiels, Veille Juridique
21.09.2023 11:00

Droit du Patrimoine : Anticiper l'incapacité du dirigeant

Quels mécanismes mettre en place dans une démarche d'anticipation patrimoniale ?


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Personnes et Famille , Veille Juridique
13.09.2023 09:12

Action en garantie des vices cachés : Enfin la lumière au bout du tunnel !

La Chambre mixte de la Cour de cassation a enfin circonscrit les contours de l'action en vices...


Cat: Baux commerciaux & professionnels - Droit des affaires et de l'Entreprise, Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
24.04.2023 10:29

Succession : le rôle de l'avocat dans le cadre d'une succession bloquée

Fiche synthèse


Cat: Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
06.03.2023 10:44

Cyberattaque : l’indemnisation par l’assurance conditionnée par le dépôt préalable d’une plainte pénale

État des lieux de l'indemnisation des cyberattaques et création d'un régime par la LOPMI.


Cat: Données - Bases de données – RGPD / DPO - Big Data et intelligence artificielle, Droit des Personnes et du Patrimoine, Veille Juridique
voir les archives ->
< Société par actions simplifiée et non concurrence : attention à la rédaction des statuts
04.02.2014 09:42 Il y a: 11 yrs
Categorie: Droit des Affaires et de l'Entreprise, Contentieux bancaire et du crédit, Les essentiels
Auteur : Me Rémi Scaboro - Avocat - Conseil et Contentieux

Le cautionnement donné par aval n'est pas tout à fait un cautionnement


Cass., 1ère civ., 19 déc. 2013 (n° de pourvoi : 12-25888)
L’accroissement conjoncturel du nombre de procédures collectives ouvertes ces dernières années s’est accompagné d’une augmentation importante des contentieux relatifs à la mise en œuvre des cautionnements consentis par les dirigeants de sociétés. 
Une fois expirée la protection temporaire que leur réserve la période d’observation, il n’est pas rare que la caution personne physique fasse valoir une disproportion de son engagement pour tenter d’échapper à son créancier professionnel.
Depuis la loi 2003-721 du 1er août 2003, l’article L. 341-4 du Code de la consommation dispose en effet que ce dernier « ne peut se prévaloir d'un contrat de cautionnement conclu par une personne physique dont l'engagement était, lors de sa conclusion, manifestement disproportionné à ses biens et revenus, à moins que le patrimoine de cette caution, au moment où celle-ci est appelée, ne lui permette de faire face à son obligation ».
Précisément au motif d’une disproportion manifeste de son engagement à ses biens et revenus, tel avait été le cas du gérant d’une société qui était parvenue à obtenir de la Cour d’appel de Rouen, dans un arrêt du 19 décembre 2012, le rejet de l’action en paiement de son établissement bancaire au bénéfice duquel il avait avalisé un billet à ordre. 
Au cas d’espèce, il n’y avait rien d’inconcevable à ce que l’avaliste invoque ainsi la règle protectrice de toute caution que représente le principe de proportionnalité, dans la mesure où doctrine et jurisprudence considèrent que l’aval et le cautionnement participent fondamentalement d’une même nature. 
Par un arrêt de cassation du 19 décembre 2013, cette décision est pourtant censurée par la Cour de cassation, qui rappelle que l’aval « constitue un engagement cambiaire gouverné par les règles propres au droit du change » et qu’en conséquence l’avaliste ne peut pas invoquer le principe de proportionnalité issu « des règles propres au cautionnement ».
Privilégiant la règle spéciale sur la règle générale, la Haute Juridiction réitère une position constante sur le sujet (Voir notamment Cass. com., 30 oct. 2012, n° 11-23.519) et conditionne finalement l’application du droit commun du cautionnement à l’absence de toute contrariété avec le droit cambiaire. 
Si satisfaisant qu’il puisse probablement l’être sur le plan juridique, cet arrêt ne l’est pas nécessairement sur un plan pratique, tant il est vrai que contraints par la conjoncture, les dirigeants de sociétés n’ont pas réellement le choix de s’engager ou de ne pas s’engager, et encore moins la faculté de choisir la modalité de leur engagement. 
Or la forme de leurs engagements fondamentalement identiques ne devrait pas être à ce point déterminante de leur droit à un minimum de protection.